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Les Garçons de l’été

Je crois qu’il s’appelait Simon
Dans la calanque de Sugiton
Quand nos deux corps étaient iodés
Qu’on goûtait à nos peaux salées
Je me souviens de toi Clément
Ton sac à dos pour seul vêtement
Ile du Levant libre comme l’air
Mains sur les hanches tu étais fier

C’est dans les bouts de cœur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été

Carte postale Saint-Saturnin
Signée en bas par Valentin
Mon bel amant du Lubéron
Beauté cruelle sans concession
Rendez-vous sur l’Ile-de-Bréhat
Mon beau marin c’était Sasha
Comme ton ciré on était bleu
Ce doux matin chaud et pluvieux

C’est dans les bouts de cœur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été

Dans l’Ecusson à Montpellier
J’ai fait l’amour à Timothée
On s‘enfumait nus sur les toits
Sur la Canourgue on était rois
Un dernier stop à La Rochelle
Baisers mouillés avec Daniel
Les doigts rongés entrelacés
Les Francos nous ont fait danser
Tout finit toujours à Paris
Les peines de cœur et le ciel gris
Au coin d’une rue je t’ai revu
Tu ne m’as jamais reconnu

C’est dans les bouts de cœur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été

C’est dans les bouts de cœur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été
Que je ramène à moi les garçons de l’été

Écrit par Clément Grelot et Sébastien Delage
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Banlieue

Je t’aime comme je te déteste
Et j’y reviens souvent
Toi et tes villes modestes
Qui ont recouvert les champs
C’est sûr que tu m’as forgé un peu
J’y ai pas beaucoup été heureux
Mais je te pardonne
Même si t’es conne
Tu resteras ma banlieue

Pour pas dire que je suis pédé
Je me cachais dans les bras
Des jolies filles du lycée
Qui l’ont su bien avant moi
C’est sûr que c’est facile à deux
D’affronter les regards haineux
Et je te pardonne
Même si t’es conne
Tu resteras ma banlieue

J’ai failli y rester
Dans tous les sens du terme
J’ai appris à t’aimer
Comme un vieux western
Je sais que c’est pas vraiment dangereux
Je sais que t’as fait tout ce que tu peux
Et je te pardonne
Même si t’es conne
Tu resteras ma banlieue

Alors quand j’ai voulu
Voir d’autres horizons
Les choses qui m’ont retenu
C’est tes mauvais garçons
J’y ai beaucoup consommé ta beuh
Souvent foulé tes sols crasseux
Pour m’en sortir
J’ai dû partir
Adieu ma banlieue

Paroles de Sébastien Delage
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Chanson de Baise

On se perd dans nos regards de baise
Chauds et pervers, escarpés comme des falaises
Le verre de trop, histoire d’être à l’aise
À découverts, allongés comme sur des braises
J’aime qu’on se brûle au milieu de l’hiver
Qu’on lise en nous comme dans des livres ouverts
La canicule,
Le préambule à nos longues nuits meurtrières

Allez viens vite
Du temps j'en ai assez perdu
Sois mon grand huit
Allô Houston j'réponds plus

J’veux pas mourir sans qu’on ait fait l’amour
Tels des vampires on brûlera comme en plein jour
Nos corps exsangues, on fera pas venir les secours
Nos langues étouffées dans du velours
Deux revolvers chargés à balles réelles
Un fait divers dont la beauté est cruelle
La petite mort ou la grande qui nous appelle
Pas de remords si ça nous emporte au ciel

Allez viens vite
Du temps j'en ai assez perdu
Sois mon grand huit
Allô Houston j'réponds plus
Allez viens vite
Du temps j'en ai assez perdu
L'amour subite
Sous nos doigts collants comme des sangsues

Épuisés nos cœurs à l’unisson
Sur ton échine parcourue d’un frisson
Où je dessine la plus belle des maisons
Je rembobine et j’en ferai des chansons

Allez viens vite
Du temps j'en ai assez perdu
Sois mon grand huit
Allô Houston j'réponds plus
Allez viens vite
Du temps j'en ai assez perdu
L'amour subite
Sous nos doigts collants comme des sangsues

Paroles de Sébastien Delage et Clément Grelot
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Ta Musique Brésilienne

Quand tu t’en vas
Qu’y a ton odeur dans mes draps
Et sur ma peau
Que t’effleures et le café chaud
Trainent sur la table
Les vestiges inévitables
De tout ce qu’on a bu
Pour qu’on néglige nos vertus
Tes yeux obscènes
Et ta musique brésilienne
Font ce qu’ils veulent
C’est chimique, un peu casse-gueule
T’es beau comme le son
Tout en bas naît un frisson
Tu seras en retard
C’est peut-être tôt mais je vais te revoir

J’veux me réveiller à Rio
Au son de ta musique brésilienne
Dans tes yeux où je me sens beau
J’ai pas très peur quoi qu’il advienne

On se voit demain
T’as ramené du Saint-Germain
Qu’il soit tard qu’il soit tôt
Nos baisers ont goût sureau
Je fais pas de chansons d’amour
Mais j’veux dessiner tes contours
Me souvenir de ce matin
Où j’oubliais tous mes chagrins

J’veux me réveiller à Rio
Au son de ta musique brésilienne
Dans tes yeux où je me sens beau
J’ai pas très peur quoi qu’il advienne
J’veux me réveiller à Rio
Au son de ta musique brésilienne
Dans tes yeux où je me sens beau
J’ai pas très peur quoi qu’il advienne

Paroles de Sébastien Delage
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Fou

On est déjà hier
Je voudrais savoir quoi en faire
Pourtant je vais vers la lumière
Mais parfois ça ressemble à l’enfer
Et dans ma tête c’est pas très clair

Parce que j’suis fou
J’sais pas si c’est vrai et dans le fond je m’en fous
Mais je sens que ça bout
Et je pourrais être n’importe où
J’ai peur beaucoup
De ne pas y arriver, d’être en manque surtout
Et même quand j’échoue
Je le réalise qu’après coup

On est déjà en hiver
Mon été ressemble à une guerre
Il est passé en un éclair
J’veux pas me reposer sur mes pairs
De toute façon c’est éphémère
De ne pas céder à ma colère

Parce que j’suis fou
Et même si c’est vrai ouais dans le fond je m’en fous
Mais je sens que ça bout
Et je pourrais être n’importe où
J’ai peur beaucoup
De ne pas y arriver, d’être en manque surtout
Et même quand j’échoue
Je le réalise qu’après coup

Alors je joue
Pour retrouver la flamme, pour avoir le goût
D’aller au bout
Pour pas devenir fou

Paroles de Sébastien Delage
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Rien Compris

J’ai compris que j’ai besoin d’un beau texte pour faire une belle chanson
J'ai compris qu'une belle chanson c’est des paroles sincères
J'ai compris que dans un groupe de musique on dépend souvent des autres
J’ai compris entre autre que je dois souvent travailler différemment

J’ai compris que si quelque chose autour de moi ne me plaît pas c’est à moi de changer
J’ai compris que les meilleurs moments ne doivent pas toujours être les mêmes
J’ai compris qu’il y a des personnes qui en profitent quand tu les aides
J’ai compris cependant que j’ai besoin des autres, parfois

J’ai compris que je ne sais pas comment ne rien attendre des autres
J’ai compris qu’il y a des instants qui se méritent
J’ai compris que j’aime les émotions immédiates
J’ai compris qu’être amoureux m’a très longtemps éloigné de mes angoisses

J’ai compris que ce qui est bon pour moi n’est pas nécessairement ce que je veux
J’ai compris que vouloir en finir peut aussi être de la lâcheté
J’ai compris que l’agressivité est la mauvaise réponse à quelqu’un ou quelque chose de fermé
J’ai compris que mon avis n’intéresse personne

J’ai compris que vraiment peu d’adultes le sont
J’ai compris que par peur j’essaye de ressentir le moins possible d'émotions
J’ai compris que j’avais presque fait le deuil de mon militantisme
Alors que j'ai compris qu'à mon échelle fallait juste que j’arrête le mutisme

J’ai compris que quand ma santé mentale est au plus bas je rends tout spectaculaire
J’ai compris que je dois sans doute pardonner mon père
J’ai compris qu’en enfouissant les gens ou les souvenirs ils reviennent toujours dans la gueule
J'ai compris qu'on porte dans le sang les névroses de nos aïeuls

J'ai pas compris grand-chose
Et je suis toujours paumé
Le seul truc dont je suis sûr
C’est qu’il faut que j’ose chanter
Le peu que j’ai compris
Pour pas fumer ma vie

Je sais mes névroses
Je les ai identifiées
La lente métamorphose
Un peu plus chaque année
Elle est infinie
Trop souvent ça je l’oublie

J’ai compris des choses
Mais je suis toujours perdu
Mon esprit ankylose
Ce que je croyais avoir su
Lente paralysie
Dans le ventre de Paris

Je sais qu’au final
Je resterai bien maladroit
Face à tous les scandales
Que je provoque malgré moi
C’est toujours pas fini
J’ai encore rien compris

Paroles de Sébastien Delage
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Jamais Dansé

J’ai jamais dansé
J’ai jamais aimé ça
Mais si t’avais demandé
J’aurais peut-être pris sur moi
J’ai jamais osé
Mais je voulais je crois
Malgré mon cœur serré
Exploser contre toi

Accoudés au comptoir
Courage liquide à la main
On a croisé nos regards
J’attendais que tu me prennes par la main
Dans la moiteur du bar
Les corps soûls enivrés par le vin
S’entrechoquaient au hasard
Sans penser, sans penser, sans penser à demain

J’ai jamais dansé
J’ai jamais aimé ça
Mais si t’avais demandé
J’aurais peut-être pris sur moi
J’ai jamais osé
Mais je voulais je crois
Malgré mon cœur serré
Exploser contre toi

J’ai repris un verre
Dans la foule cherché ton visage
Rassuré mon cœur qui se serre
Pour trouver pour trouver du courage
Dans les Picons bière
Je n’ai vu au fond qu’un mirage
Au léger goût amer
Ça tanguait, ça tanguait donc j’ai tourné la page

J’ai jamais dansé
J’ai jamais aimé ça
Mais si t’avais demandé
J’aurais peut-être pris sur moi
J’ai jamais osé
Mais je voulais je crois
Malgré mon cœur serré
Exploser contre toi
Contre toi

Dans la moiteur du bar
Les corps soûls enivrés par le vin
S’entrechoquaient au hasard
Sans penser, sans penser, sans penser à demain

J’ai jamais dansé
J’ai jamais aimé ça
Mais si t’avais demandé
J’aurais peut-être pris sur moi
J’ai jamais osé
Mais je voulais je crois
Malgré mon cœur serré
Exploser contre toi

J’ai jamais dansé
J’ai jamais aimé ça
Mais si t’avais demandé
J’aurais peut-être pris sur moi
J’ai jamais osé
Mais je voulais je crois
Malgré mon cœur serré
Exploser contre toi

Paroles de Sébastien Delage & Alexandre Gaulmin
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Qu’est-ce que tu crois ?

Que ça te plaise ou non
Ça tourne pas bien la Terre
Tu sais les cons aussi
Finiront au cimetière

T'as beau être optimiste
Mais tu veux tout masquer
Si tu fais du hors-piste
Tu pourras rien changer

Quand tu marches sur un fil
Tu regardes pas en bas
C’est magnifique le vertige
Mais évite les faux pas

Du berceau à la tombe
Si les dés sont pipés
Tu sais que ta vie est longue
T’as du temps pour changer

Quand tu vois la lumière
C'est pas celle du tunnel
Retirer tes œillères
Pour toi c'est comme un duel
Quand ta peau sera tiède
Demander à la nuit
Même si la pente est raide
Si tu vis bien ta vie

C'est pas si grave tu sais
De voir la vie en bleu
Toujours un beau sourire
Même dehors quand il pleut
T'as jamais pris des risques
Tu veux tout enlacer
Mais tu sais dans la vie
On n’a rien sans payer

Tu n'as jamais triché
Les erreurs de parcours
C'est pas très compliqué
Pour toi faire un détour
Quand ta peau sera tiède
Demander à la nuit
Même si la pente est raide
Si tu vis bien ta vie
Si tu vis bien ta vie
Si tu vis bien ta vie

Les amours sur mesure
Qu’est-ce que tu crois ?
Et la vie sans rature
Qu’est-ce que tu crois ?
Éviter les rayures
Qu’est-ce que tu crois ?
Tout jeter en pâtures
Qu’est-ce que tu crois ?
Et savoir dire je t'aime
Qu’est-ce que tu crois ?
S’interdire le blasphème
Qu’est-ce que tu crois ?
Aimer la vie moderne
Qu’est-ce que tu crois ?
Toujours cacher sa haine
Qu’est-ce que tu crois ?
Amasser de la tune
Qu’est-ce que tu crois ?
Faire l'amour dans les dunes
Qu’est-ce que tu crois ?
Et les plans sur la lune
Qu’est-ce que tu crois ?
Pouvoir vivre sans rancune
Qu’est-ce que tu crois ?
La folie ordinaire
Qu’est-ce que tu crois ?
Et la ville sans lumière
Qu’est-ce que tu crois ?
Ne plus jamais se taire
Qu’est-ce que tu crois ?
Est-ce que nécessaire ?

J’essaierai sans ton aide
De demander à la nuit
Même si la pente est raide
Si je vis bien ma vie
J’essaierai sans ton aide
De demander à la nuit
Même si la pente est raide
Si je vis bien ma vie
Si je vis bien ma vie
Si je vis bien ma vie

Paroles de Clément Grelot & Sébastien Delage
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Une Longue Histoire

Ce soir y a pas de témoins
Si j’ai de la chance c’est pas la fin
Les dents, les poings sont desserrés
Ce soir encore la veuve poignet
Ma vie est tatouée sur les bras
Chacun son costume d’apparat
Les yeux ouverts pendant la nuit
Quand mon cerveau fait de la chimie

Mais c’est une longue histoire
Une longue histoire ouais
Mais c’est une longue histoire
Et il est déjà tard ouais
Mais c’est une longue histoire
Un peu comme un poignard ouais
Mais c’est une longue histoire
Et on n’a plus à boire ouais

La dernière goutte du château d’eau
Quand s’abîmer est un cadeau
Il y aura du temps pour tout
Même sans argent on peut être fou
J’sais même pas par où on commence
À ce niveau-là c’est de la démence
On s’est pas revus depuis si longtemps
Je change encore d’appartement

Mais c’est une longue histoire
Une longue histoire ouais
Mais c’est une longue histoire
Et il est déjà tard ouais
Mais c’est une longue histoire
Un peu comme un poignard ouais
Mais c’est une longue histoire
Et on n’a plus à boire ouais

Sur le trottoir des cigarettes
Soufflant les cendres dans ma tête
Clopin clopant seul dans la nuit
Jure que maintenant tout est permis
Demain la page sera tournée
Même se mentir est validé
J'me demande pourquoi j'raconte tout ça
Cette histoire ne regarde que moi

Mais c’est une longue histoire
Une longue histoire ouais
Mais c’est une longue histoire
Et il est déjà tard ouais
Mais c’est une longue histoire
Un peu comme un poignard ouais
Mais c’est une longue histoire
Et on n’a plus à boire mais
J’en ferai une belle histoire
De cette longue histoire ouais
J’en ferai une belle histoire
En écumant les bars ouais

Paroles de Clément Grelot & Sébastien Delage
×

Dale Cooper

En deux tu as
Coupé mon cœur
Tantôt pacha
Ou inspecteur

Dale Cooper
Dale Cooper

Femme à la buche
Sexe à toute heure
Le membre dur
Indice erreur

Dale Cooper
Dale Cooper

Je ne sais sur quel pied tomber
Ni sur quelle danse je vais t'attraper
T'es mon homonyme
Ma dualité sublime

Dale Cooper
Dale Cooper

Identités
Le corps en sueur
Toujours café
Mon bel hardeur

Dale Cooper
Dale Cooper

De porn en porn
Les nerfs à fleurs
Sucer les âmes
Laura Palmer

Dale Cooper
Dale Cooper

Je ne sais pas sur quel pied tomber
Ni sur quelle danse je vais t'attraper
T'es mon homonyme
Ma dualité sublime
Je ne sais pas sur quel pied tomber
Ni sur quelle danse je vais t'attraper
T'es mon homonyme
Ma dualité sublime

Dale Cooper
Dale Cooper
Dale Cooper

Paroles de Clément Grelot
×

Du Bruit Encore

J’ai voulu m’enfuir
Loin de ce qui m’a déçu
Pour échapper au pire

J’ai même voulu faire croire
Que dans un Londres déchu
J’replongerais pas dans le noir

Encore, encore, encore
Encore, encore, encore

J’ai voulu étouffer
Les voix qui me rapprochaient
De tout ce que j’ai aimé

J’ai même voulu mourir
Je sais pas si je l’aurais fait
J’en n’ai aucun souvenir

Encore, encore, encore
Encore, encore, encore

Du bruit cassé comme un miroir
De mes vies passées dans le brouillard

Encore

J’ai voulu la guerre
Prétendu contredire
Tous les avis contraires

Mais je voulais grandir
Me terrer sous les conifères
Me laisser envahir

Encore, encore, encore
Encore, encore, encore

Du bruit cassé comme un miroir
De mes vies passées dans le brouillard

Encore, encore, encore

J’ai voulu m’accrocher
Aux gens qui ne m’aimaient plus
Que je n‘ai pas su quitter

Encore

Du bruit cassé comme un miroir
De mes vies passées dans le brouillard
Du bruit cassé comme un miroir
De mes vies passées dans le brouillard

Encore, encore

Paroles de Sébastien Delage
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Polyamoureux Transi

Je suis amoureux de tous mes amants
Je les aime tous indépendamment
Quand on se regarde droit dans les yeux
Je suis prêt à faire un tête-à-queue
Je suis amoureux des accidents
J’ai pas envie de rester prudent
Quand je pense à eux de tout mon corps
Je veux m’éclater dans le décor

Je sais que je fais pas ça pour l’égo
Peut-être que si mais pour ce que ça vaut

Je m’en fous
J’ai décidé de plus être jaloux
C’est pas plus mal quand on a tout
Avoue

Je sais que je t’aime et je t’aime aussi
Je suis polyamoureux transi
Je sais pas gérer mon emploi du temps
Et encore moins le trop plein de sentiments
Alors je me laisse embrasser
Par l’alchimie qui vient nous embraser
Pour moi y a pas de hiérarchie
J’ai dit adieu à ma jalousie

Je sais que je fais pas ça pour l’égo
Peut-être que si mais pour ce que ça vaut

Je m’en fous
J’ai décidé de plus être jaloux
C’est pas plus mal quand on a tout
Avoue

Parfois c’est vrai que c’est pas facile
D’imaginer les garçons qui défilent
Mais si ça marche dans les deux sens
On vit les plus belles des romances

Je m’en fous
J’ai décidé de plus être jaloux
C’est pas plus mal quand on a tout
Le contrecoup
Je m’en fous
J’ai décidé de plus de être jaloux
C’est pas plus mal quand on a tout, Avoue

Je suis amoureux de chacun d’entre vous
Peut-être qu’au fond vous êtes mes garde-fous
Quand je vois le monde dans lequel on vit
Je veux qu’on aime qui en a envie

Paroles de Sébastien Delage
×

L’Ossau

Immuable
Comme l’Ossau
Les souvenirs de mon enfance

Délectable cacao
Sur les tartines de beurre rance

Tout près des montagnes
Niché en bas des Pyrénées
Entre les Landes et le Béarn
Un endroit où me reposer

Cheveux courts
Et pantalon
Ton argentique en bandoulière

Un bijou
Comme ton prénom
Énigmatique figure de fer

Je me fous des liens du sang
Tu m’as aimé sans conditions
Et tu savais déjà en grandissant
Que j’aimais déjà les garçons

Par la lucarne du bon vieux temps
La caravane attend
Que le vacarme de mes parents
Se calme poliment
Mais par amour on me ment

On partait à l’aventure
En écoutant Brassens
À l’avant de ta voiture
Je me sentais prince

Quand je vis à l’horizon
Loin de l’école et de mes maux
Se dessiner comme une maison
Le Pic du Midi
L’Ossau

Par la lucarne du bon vieux temps
La caravane attend
Que le vacarme de mes parents
Se calme poliment
Mais par amour on me ment
Parce que je suis qu’un enfant

Les odeurs de la cuisine
Réconfortantes comme tes gâteaux
Mon tablier plein de farine
La cheminée
Tes animaux

Tout près des montagnes
Niché en bas des Pyrénées
Bijou des Landes et du Béarn
La grand-mère qui m’adopté

Paroles de Sébastien Delage
×

Spectaculaire

Je suis en colère
Tout le temps
Le goût amer
De mes sentiments
Faut que je les digère
Sans faire semblant
Je suis incapable
Quand je pense trop
Pas malléable
Dans le chaos
Impitoyable
De mon cerveau
Rien à moitié
Même pour le pire
J’aime me noyer
Dans mes souvenirs
Me maltraiter
Jusqu’à en rire

Il faut que ce soit
Spectaculaire
Que ça batte fort
Dans mes artères
Les hauts les bas
Y a rien à faire
Ce sera encore
Spectaculaire

Ma vue se trouble
Je me suis perdu
C’est comme une boucle
Dont je suis mordu
Et je vois double
J’ai confondu
Ce qui me réussit
Ce qui me fait du tort
À chaque souci
Je nique mes efforts
Supercherie
Que joue mon corps

Il faut que ce soit
Spectaculaire
Que ça batte fort
Dans mes artères
Les hauts les bas
Y a rien à faire
Ce sera encore
Spectaculaire

Il faut que ce soit
Spectaculaire
Que ça brille comme l’or
Comme la lumière
Je sais pas faire
Machine arrière
Ce sera encore
Spectaculaire

Ça changera pas
Y a rien à faire
Au fond de moi
Je suis même un peu fier
Je sais pourquoi
Faut que je m’altère
Je suis mort au combat
L’année dernière
Je veux embrasser
La vie, les gens
Pour me prouver
Que je suis bien vivant
Je me suis lassé
De faire semblant
Je vais assumer
Tout ce que je ressens

Il faut que ce soit
Spectaculaire
Que ça batte fort
Dans mes artères
Les hauts les bas
Y a rien à faire
Ce sera encore
Spectaculaire

Il faut que ce soit
Spectaculaire
Que ça brille comme l’or
Comme la lumière
Je sais pas faire
Machine arrière
Ce sera encore
Spectaculaire
Spectaculaire

Paroles de Sébastien Delage
×

La Ballade de Jean-Louis

Je vous suivais partout
Je connais par cœur le quartier
Chacune des ruelles
J’y foule le pavé

Je sais comment grimper
Sur les genoux des filles
Ma couleur caramel
Mes pattes comme des brindilles

Je vois ma vie hauteur de mollet
Sauf que je ne vois plus les tiens
vous vous êtes séparés
Du jour au lendemain

Je connais tous commerçants
Qui ne vous voient plus ensemble
Et j’évite les enfants
Tout mon corps en tremble

Quand le ton se durcit
Entre vous parfois
Là je me blottis
Caché, aux abois

Et je vois ma vie hauteur de mollet
Sauf que je ne vois plus les tiens
Vous vous êtes déchirés
Et moi je ne suis qu’un chien

J’ai pas la notion du temps
Mais je me souviens
Des copains, des gens
De toi Sébastien

J’ai pas trop compris
Et ce qu’il me reste de toi
Depuis que t’es parti
C’est ce bandana

Je vois ma vie hauteur de mollet
Sauf que je ne vois plus les tiens
Depuis mon panier
De vous je n’en vois plus qu’un

Paroles de Sébastien Delage & Clément Grelot
×

Baise Platine

Exit la morale
Désir animal
La fumée nous brouille
Ta sueur me trouble
Sexe sans compromis
Pas besoin de lit
Épicentre sang
Au plus près du ventre
Morsure en murmure
Fluides en filature
Les peaux brillent humides
Nos retenues se rident
Les corps nous dominent
La stamina ravine
Nos envies se confessent
Quand nos langues se tressent
Ouais
Ouais
Ouais
Ouais

J’te baise en athlète
Que t’en perds la tête
À l’affût des signaux
De la peau
Sub top critique
Nos formes s’habitent
Vortex en cosmos
Toi et moi en osmose
Lit cassé
Rien n’arrête
Les endorphines en fête
Mécanique sublime
Et cadencée
Comme une bête je O
Le cerveau sans mots
Tétanie divine
Nos baisers protéine ouais
Ouais
Ouais
Ouais

Ton corps est mon antre
Folle contre romance
Notre feu si dense
Met l’univers en transe

Touché-coulé
Membre adhésif mouillé
L’ADN dé-stresse
Futur sans promesses
Abrasive récidive
Quand ta langue me caresse
Mémoire vive en alerte
Les offrandes se dressent
Centimètres habités
Bas ventres appliqués
La brûlure de l’aube
Dévoile comme je bande
Je coule, tu fonds
J’en oublie ton nom
Élixir opaline
Quand on baise platine
Ouais
Ouais
Ouais
Ouais

Paroles de Sébastien Delage et Antoine Sabatier
×

Pas Encore Minuit

J’ai plus rien à leur dire
J’me cache dans les sourires
J’empile dans ma main
Les verres et les soupirs
Sur le point de partir
Jusqu’à ce que je sente
Plus rien

Il est même pas encore minuit
Quand tu t’en vas
Je me souviens plus
Si je t’ai suivi chez toi

C’est pas mes habitudes
T’y crois pas et j’élude
J’ai pas foule d’amants
Moi j’aime ton attitude
Ta silhouette un peu rude
M’enflamme
Éperdument

Il est même pas encore minuit
Quand tu m’embrasses
Je me souviens plus
Si tes caresses me lassent

Même si du cœur j’en ai plein
Peur que ton corps me fasse rien
Y’a ton regard qui m’brule
tendresse
Si du courage j’en ai pas
Cet amour-là je sais pas
Malgré les ardeurs que tu
dresses

Je cherchais à survivre
Au frisson du désir
Épiderme chagrin
Je suis rentré solo
Je me sentais de trop
Noyé dans ce matin

Il est même pas encore minuit
Quand on se quitte
J’ai rien compris
Tout est passé si vite
Même si du cœur j’en ai plein
Peur que ton corps me fasse rien
Y’a ton regard qui m’brule
tendresse

Si du courage j’en ai pas
Cet amour-là je sais pas
Malgré les ardeurs que tu
dresses

Je dégueule ma tristesse
Les émotions en laisse
Trompe-l’œil solitude
Rugueux ton souvenir
Irréel plaisir
Petite mort sans prélude

Il est même pas encore minuit
Quand tu t’en vas
Je me souviens plus
Si je t’ai suivi chez toi

Paroles de Sébastien Delage et Antoine Sabatier
×

Le Mat

J’voudrais quitter le bleu d’l’écran
À me voir grand dans le miroir
Et arrêter d’me décevoir
Corps immobile dans l’océan
Mon âme fébrile à chaque
instant
Je cherche une île pour te
revoir
Le cœur panique de la noyade
Gâcher mon fric pour ce voyage

Qu’on s’était promis
Notre première nuit

Sans gouvernail
Mouiller ton rivage
Sans risque de faille
Embrasser ton visage

Matelas froissé lèvres arrosées
Vouloir ta joie te faire mon roi
La lune éclaire ton mât parfois
Je naviguerais vers sa beauté
De vagues en vagues pour t’approcher
Matelot facile empreinte fragile
Souvenir qui nous a frappé
Geste fou de contrebandier

Qu’on s’était promis
Notre première nuit

Sans gouvernail
Mouiller ton rivage
Sans risque de faille
Embrasser ton visage
Sans gouvernail
Mouiller ton rivage
Sans risque de faille
Sombrer dans les mirages

L’horizon reste toujours loin
De ta peau j’oublie le grain
Amer mystère d’un amour bref
Cartographie continent tristesse
Torse brûlé chemise salie
J’étais parti sacrifier ma nuit
Larmes salines de ton emprise
Pour que ton charme enfin s’épuise

Celui qui me hante
Que maintenant je chante

Sans gouvernail
Mouiller ton rivage
Sans risque de faille
Embrasser ton visage
Sans gouvernail
Mouiller ton rivage
Sans risque de faille
Sombrer dans les mirages

Paroles de Sébastien Delage et Antoine Sabatier
×

Karaokétamine

Je me réveille seul à seul
L’appli qui sonne et qui aboie
Miroir sali, cheval de Troie
Toujours là à revoir les mêmes gueules
Babylone au bout des doigts
Amant vassal, beautés fatales

Attentat
Tracer les étreintes et les corps
Labyrinthe et Minotaure
De cinéma
Hurlant karaokétamine
Le sang à feu térébenthine
M-Défoncé, je t’aime GHB
Dans ce narco-pensionnnat
Palais papier, galet para
Coma, pupilles sans éclat
Quitte à niquer, moi j’étais piqué
Ah j’étais fou de 3
Voile déchiré, shot réalité
Voile déchiré, shot réalité
Et ouais qu’est-ce que je fous là

Je deviens fou

« Leurs jambes plièrent et ils se retrouvèrent par terre à marcher sur les mains et sur les genoux, leurs bras se transformèrent en pattes, leurs visages s’allongèrent pour devenir museaux et leurs dos se couvrirent d’un pelage gris. Vaincus par la honte et la douleur, ils tentèrent, face à la cruauté de leur destin, de se plaindre et de gémir.
Ce ne fut que des braiments d’âne. »

Je deviens fou

J’marche dans les rues érodées par la nuit
Désespoir solitude en recherche de vie
Dep sans famille, même pas celle qu’on choisit
Foire trop rude, t’es trop prude et qui sont tes amis
À force de nous dire qu’on est bons qu’à baiser
Épidémie chimique on est bons qu’à se droguer
J’suis qu’un buvard de mon époque
De mercredi à dimanche
Orphelinat pour tes potes
Supercherie étanche
Canapé lit défait
Néon vert d’hôpital
Overdose des effets
Dans mon cœur en cristal
Y pas que les bons et les mauvais pédés
Ouvrons un peu les yeux parce qu’on nous laisse crever
Manque d’amour, solitude, ou par précarité
Tellement peur du jugement
Que j’ose même pas en parler
Marathon vertical
Abandon colossal
Dans le fond ce que je voulais
C’était qu’on me trouve spécial

Paroles de Sébastien Delage et Antoine Sabatier
Extrait de Les Aventures de Pinocchio de Carlo Collodi, trad. Claude Sartirano
×

Émilie

Une soirée comme une autre
Toi et moi on sait
Qu’on n’y va pas que pour les potes
Boire, fumer et danser
Et que si tout va bien
Que l’alcool noie la gêne
Que les étoiles s’alignent
Y a bien moyen qu’on s’aime

Anthony ça prend pas
Émilie second choix
Sur l’instant c’est gênant
Pourtant ça marchera un temps

Il y a Tom, il y a Claire
Il y a Anthony
Il y a toi qui m’enserre
Moi je ne vois que lui
La nuit tombe on s’écarte
Dévoiler nos mystères
On s’éclipse on s’enfuit
Une tente fera l’affaire

C’est pas fou mais c’est bien
On verra demain
Première fois et c’est toi
Mais c’est plutôt lui je crois

C’est rapide et brouillon
Un peu trop malhabile
Et j’entends qu’on rigole
Pendant qu’on se rhabille
J’ai compris mais trop tard
Qu’on nous a découverts
Et je cherche Anthony
Disparu avec Claire

Anthony ça prend pas
Émilie second choix
Sur l’instant c’est gênant
Pourtant ça marchera un temps
C’est pas fou mais c’est beau
On verra bientôt
C’est pas toi et c’est toi
Mais c’est plutôt lui je crois

Paroles de Jean Mathat-Christol et Sébastien Delage
×

Lithium

Sept heures premier joint je
mérite si je veux
Le ciel fulmine sur le Vélux pluvieux
Changer de monde
En une seconde
Je suis encore rentré dans un tunnel
Mon corps émacié placé sous tutelle
Buté au sport
Tromper la mort

Mais mon lithium c’est vous
N’aviez qu’à pas être taillés pour moi
Me sortir de ma boucle
Y’a que vous qui savez faire ça

Je dépense tout ce que j’ai
alors que j’ai rien
Pas la patience d’attendre qu’on soit demain
Bonheur facile
Le temps défile

J’fais de la musique pour un temps ça m’apaise
Thérapeutique c’est un peu comme la baise
Pour la passion
Pour le frisson

Mais mon lithium c’est vous
N’aviez qu’à pas être taillés pour moi
Me sortir de ma boucle
Y’a que vous qui savez faire ça
Mon lithium c’est vous
N’aviez qu’à pas être taillés pour moi
Me sortir de ma boucle
Y’a que vous qui savez faire ça

Essoré épuisé 1200 tours
Je revis sans cesse les mêmes
histoires d’amour
Échappatoires
J’veux tout avoir
Cerveau qui bout impossible de dormir
Je regarde en boucle toujours
les mêmes séries
Je m’enfume
Ma tête enclume

Mais mon lithium c’est vous
N’aviez qu’à pas être taillés pour moi
Me sortir de ma boucle
Y’a que vous qui savez faire ça
Mon lithium c’est vous
N’aviez qu’à pas être taillés pour moi
Me sortir de ma boucle
Y’a que vous qui savez faire ça

Paroles de Sébastien Delage et Jean Mathat-Cristol
×

Désir Canicule

Parti au petit jour
Si petit qu’il fait nuit
Je fais un long détour
Après toi je vais à lui

J’ai pas les idées claires
J’ai encore les poils qui collent
Et par un grand mystère
Le désir qui décolle

Une fin d’été poisseuse
Faite d’amour et de guerre
Et des nuits délicieuses
Comme on n’en fait plus guère

On m’a bien élevé
J’arrive avec des croissants
Viennoiseries beurrées
Et éclair ardent

Y a bien que les concierges
Et leurs regards biaisés
Qui savent qu’au petit dej
On peut aussi baiser

Sur le pas de la porte
Je tremble un peu
Tendu mon short
Vers ton pieu

Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi

Fin d’aprèm à la plage
Sur le sable brûlant
M’en faudrait du courage
Pour te dire ce que je ressens

Tu te lèves nu
Tu marches jusqu’à l’eau
Je matte un peu ton cul
Comme toi il est beau

Et puis tu reviens à moi
Et de toute ta superbe
Tu m’entraines avec toi
Cachés dans les hautes herbes

Et dans nos souvenirs
D’un désir canicule
Qu’importe les soupirs
Tant qu’on s’émule

Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi

J’transpire Niagara
À la salle de sport
Sur ton tapis je te vois
Redoubler d’effort

On s’était déjà vus
Et le corps avait parlé
C’était qu’un aperçu
De ce qui nous fait vraiment mouiller

On se matte comme des fous
Quand on se change dans le vestiaire
On parle de rien de tout
En vrai on n’en a un peu rien à faire

On retourne chez moi
Puis en moins d’une seconde
On fait l’amour sous les toits
Soudain le tonnerre gronde

Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Mon amour ne m’en veux pas
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi
Si j’en aime d’autres c’est que pour toi

Paroles de Sébastien Delage et Jean Mathat-Cristol
×

Trop Souvent Oui

J’peux pas croire que j’ai fait
Le premier pas
Tu me fais un effet
Nirvana
Tu fais de moi un vrai soldat
J’ai peur que sous tension
Tu n’oses pas me dire non

Faut pas que mon envie
Prenne le dessus
Je guette le désir
Attendu
N’importe quel signe
De bienvenue
On se dit trop souvent oui
On est là c’est acquis

Comme t’es beau
Oho
Je te demande avec les yeux
Avec des mots
Velcro nerveux sans gestes vains
Si on ne peut faire plus qu’un
Dans le chaos

À nous aimer en
Anonymes
Milliers d’amants
En synonymes
Besoin constant
Sérotonine
Pilote automatique
Toujours les mêmes physiques

Faut pas que mes caresses
Soient de trop
Si ta garde baisse
Que tu prends l’eau
Que tu sens naître
Les signaux
On se dit trop souvent oui
Juste une règle de survie

Comme t’es beau
Oho
Je te demande avec les yeux
Avec des mots
Velcro nerveux sans gestes vains
Si on ne peut faire plus qu’un
Dans le chaos
Je peux pas croire comme t’es beau
Oho
Je te demande avec les yeux
Avec des mots
Velcro nerveux sans gestes vains
Si on ne peut faire plus qu’un
Dans le chaos

Il s’avère qu’on parle
La même langue
Revolvers et balles
Foudroyants
Que ça soit beau, sale
Et violent
La chimie sans effort
Nos cœurs dans le même décor

Je connaîtrai jamais
Ton prénom
Juste le goût sucré
De ton front
Que je voudrais garder
Pour de bon
Ton plaisir en boussole
Survivre au protocole

Comme t’es beau
Oho
Je te demande avec les yeux
Avec des mots
Accro comme à un dieu ancien
Velcro sensible sans geste vain
Si on ne peut faire plus qu’un
Dans le chaos
Je peux pas croire comme t’es beau
Oho
Je te demande avec les yeux
Avec des mots
Accro comme à un dieu ancien
Velcro sensible sans geste vain
Si on ne peut faire plus qu’un
Dans le chaos

Paroles de Sébastien Delage et Antoine Sabatier
×

Montée d’Amour

Je me sens pas à ma place
Avec tout ce qui m’entoure
J’attends que ça passe
Des mois des jours
Quand t’es pas là
Le monde a l’air un peu soûl
Des vies à fleur de peau
Heureusement il y a nous
Dans ce château
Qu’on s’est bâtis
Avec nos maux
Quand la ville nous malmène
Qu’on subit ses à-coups
On se réfugie sous les chênes
Le cœur en joue
Aux prédateurs

Montée d’amour
Forteresse sparadrap
Montée d’amour
Quand tu ris aux éclats
Montée des eaux
Me laisser être moi
Cœur bunker dans la peau

Montée d’amour
Forteresse sparadrap
Montée d’amour
Quand tu ris aux éclats
Marée velours
Me laisser être moi
Cœur bunker sans détour

Arche dans la tempête
Ne garder que la tendresse
Si du courage on se prête
Vous êtes
Mes fusées de détresse
Voir la fin des temps
La vivre comme un poète
Au diable l’or et l’argent
Alors que mon cœur est comète

Montée d’amour
Forteresse sparadrap
Montée d’amour
Quand tu ris aux éclats
Montée des eaux
Me laisser être moi
Cœur bunker dans la peau

Montée d’amour
Forteresse sparadrap
Montée d’amour
Quand tu ris aux éclats
Marée velours
Me laisser être moi
Cœur bumper sans détour

Montée d’amour
Montée des eaux
Marée velours

Montée d’amour
Ô montée d’amour
Montée des eaux
Ô Montée d’amour
Forteresse sparadrap
Montée d’amour
Quand tu ris aux éclats
Montée des eaux
Me laisser être moi
Montée d’amour
Forteresse sparadrap
Montée d’amour
Quand tu ris aux éclats
Marée velours
Se laisser être nous

Montée d’amour
Ô Montée d’amour

Paroles de Sébastien Delage et Antoine Sabatier
×

Cœur Parking

Gosse je m’imaginais conduire
Et quitter ma banlieue
Golf 3, fauteuils en faux cuir
Faute de mieux
Au point mort de l’enfance
J’regarde les autres au volant
L’odeur de l’essence
Me narguant
Je fantasme les routes
Les vibrations moteur
Kilomètres en shoot
Une vie à 100 à l’heure

Premier rencard en filature
Personne ne nous voit
Le sang qui bat, hydrocarbure
Garés dans les bois
La noirceur habitacle
Le son de l’autoradio
Le cœur comme un airbag
Quand je goûte à ta peau
Accident de pudeur
À la lueur des phares
Les vitres en sueurs
Mon corps ton boulevard

Sécher mes larmes à grands coups
D’essuie-glace
J’ai le cœur parking, mes amours à la casse
Et sans faire demi-tour
Rouler jusqu’au petit jour
Mon désir qui s’encrasse

J’ai laissé un peu de moi
Sur les fauteuils en skaï
Tremblant t’as glissé tes doigts
Dans mes cheveux sales
On crachait ce qu’on était
La nuit dans les bagnoles
Lovés sur la banquette
On s’aimait comme des folles
Pour y enfouir des secrets
On y a pleuré aussi
Quand au matin on rentrait
Retrouver nos vies

Sécher mes larmes à grands coups
D’essuie-glace
J’ai le cœur parking, mes amours à la casse
Et sans faire demi-tour
Rouler jusqu’au petit jour
Mon désir qui s’encrasse

Sécher mes larmes à grands coups
D’essuie-glace
J’ai le cœur parking, une enfance plexiglass
En attendant mon tour
Je rêve toutes mes histoires d’amour
Le cœur dans une impasse

Paroles de Sébastien Delage et Anthony Iriart
×

Film Catastrophe

La mélodie du bonheur
Oubliée
Séduit par des plaisirs fugaces
Piège de cristal, encore une trace
Les fils de l’homme
Ont tout gâché
En attendant que Mars attaque
Je revois ma vie comme un flash-back
Laissant l’eau monter, quitte à couler
Moi Titanic insubmersible
Cherche iceberg hypersensible

Figurants d’un film catastrophe
Coupés du making of

C’est la fin du monde
Que mes années passent en quelques secondes
Avant que ce soit
La fin

On ne verra pas
Le jour d’après
Perdu dans la Melancholia
Mon bunker c’était dans tes bras
L’Armageddon est presque là
Moi météore interstellaire
Cherche un contact avec la Terre

Figurants d’un film catastrophe
Coupés du making of

C’est la fin du monde
Que mes années passent en quelques secondes
Avant que ce soit
La fin du monde
On verra bien si la Terre est ronde
Avant que ce soit la fin
Avant que ce soit la fin

La tour infernale
S’est effondrée
C’est l’heure de la dernière séance
L’heure de tirer sa révérence
Destination finale
À guichet fermé
Moi pandémie émotionnelle
Cherche un remède universel

C’est la fin du monde
Que mes années passent en quelques secondes
Avant que ce soit
La fin du monde
On verra bien si la Terre est ronde
Avant que ce soit la fin
Avant que ce soit
La fin du monde
Que mes années passent en quelques secondes
Avant que ce soit
La fin

Paroles de Sébastien Delage, Kindergogobon et Jean Mathat-Christol
×

Game Boy

Une soirée pyjama
J’enlève le haut, t’enlèves le bas
Les yeux rivés sur notre écran
On enchaine les combats
Même si je la joue un peu timide
Crois-moi j’ai les reins bien solides
Combos, coups bas et deux-zéro
Toi tu te la joues un peu perso

Dans une tout autre histoire
J’ai perdu mes super pouvoirs
Sans arme, sans casque et sans armure
Toi tu joues au queer à la dure
Tu serais mon ultime chevauchée
Mon chevalier bien harnaché
À la recherche d’Excalibur
De ton désir en clair-obscur

T’allumes et t’arrêtes
J’en perds les manettes
Mes points de vie
Mes envies
Ma connexion internet
Rien ne me console
Ni jouer ni l’alcool
Le soleil
Qui s’éveille
Le sommeil qui s’étiole

Je reçois un signal non-binaire
Qui vient d’un tout autre univers
Je devine au creux de ton dos
Un monde plus extraordinaire
Presque collé contre ta peau
Plus rien n’imprime sur ma disquette
Dans le canapé comme des ados
T’es ton sublime bouton select

T’allumes et t’arrêtes
J’en perds les manettes
Mes points de vie
Mes envies
Ma connexion internet
Rien ne me console
Ni jouer ni l’alcool
Le soleil
Qui s’éveille
Le réveil qui s’affole

J’attends la prochaine mise à jour
Les bras croisés le souffle court
Je me sens sur un siège éjectable
J’suis plus qu’un perso non jouable
Si c’est toi mon Super Mario
Je serai ta princesse et ton drapeau
Bug de matrice quand tu me touches
On se Tetris et on cartouche

T’allumes et t’arrêtes
T’allumes et t’arrêtes
T’allumes et t’arrêtes
T’allumes et t’arrêtes

Paroles de Sébastien Delage, Guillaume Joulaud et Jean Mathat-Christol
×

Tribal Tattoo

Les traits sur le stencil
Sont sans doute un peu gros
Pas tout à fait mon style
Sur papier, c’était beau
On trouvera ça futile
Mais j’m’en fous, c’est ma peau
Mon cœur années 2000
Un tribal indigo

Le son du dermographe
Me fait serrer les dents
Paraît que ça fait pas mal
J’me dis le cœur battant
L’encre est dans ma chair
Trop tard pour les regrets
J’me sens déjà plus fier
Enfin un peu moins laid

Transformer mes bleus en trophées monochromes
L’épiderme en feu, mes douleurs polychromes

Serpent sous le nombril
Ou dragon dans le dos
Les animaux défilent
Se font sentimentaux
La brulure de l’aiguille
À faire vibrer mes os
Plaisir indélébile
À devenir accro

Transformer mes bleus en trophées monochromes
L’épiderme en feu, mes douleurs polychromes
Pour attraper tes yeux, j’me ferai polygraphe
Mon corps en mieux, recouvert d’épigraphes

Mon dermographe fais-moi super héros
Sature de hiéroglyphes jusqu’à ce que j’en ai trop
Vu que tu restes pas je me fais juste un mémo
Dessine mes souvenirs en un petit peu plus beaux

J’avais sur l’épaule
Tatoué son souvenir
Mais depuis que je suis seul
Je l’ai fait recouvrir
Et quand je suis nu
Partout tu pourras lire
Mon histoire à ta vue
Ma vie à dévêtir

Transformer mes bleus en trophées monochromes
L’épiderme en feu, mes douleurs polychromes
Pour attraper tes yeux, j’me ferai polygraphe
Mon corps en mieux, recouvert d’épigraphes

Mon dermographe fais-moi super héros
Sature de hiéroglyphes jusqu’à ce que j’en ai trop
Vu que tu restes pas je me fais juste un mémo
Dessine mes souvenirs en un petit peu plus beaux
En un petit peu plus beaux
Plus beaux

Paroles de Sébastien Delage et Cédric Duroux
×

Mon Roméo Alpha

Peinture létale
Voyant rouge écarlate
Cruising métal
Ni rayure ni impact
Je te laisse conduire
J’ai pas l’habitude
Je monte sur tes sièges cuir
Tu connais ta formule
Moi qui redoute la vitesse
J’ai comme envie d’un tête-à-queue
Tes deux mains sur mes fesses
Qui jouent avec mon feu

Je veux de la turbostérone
Ton cœur en boîte à gants
Nos moteurs ronronnent
Se sentir incandescents
Ton désir klaxonne
T’as cassé tous mes voyants
L’autoradio qui fredonne
Une K7 d’un autre temps
D’un autre temps
D’un autre temps

J’imagine l’accident
Les corps broyés, les dérapages
Des virages trépidants
Dans ta machine, en otage
Au bord de la route
Tu t’arrêtes pour pisser et
Jusqu’à la dernière goutte
J’en profite pour mater

Je veux de la turbostérone
Ton cœur en boîte à gants
Nos moteurs ronronnent
Se sentir incandescents
Ton désir klaxonne
T’as cassé tous mes voyants
L’autoradio qui fredonne
Une K7 d’un autre temps

Cœur transpirant
Imprimé sur siège cuir
Les deux mains sur le volant
Prêts à s’évanouir
J’veux, j’veux que tu me démarres
Nerveux carmasutra
Ton pommeau en plein phare
Mon Roméo alpha

Je veux de la turbostérone
Ton cœur en boîte à gants
Nos moteurs ronronnent
Se sentir incandescents
Ton désir klaxonne
T’as cassé tous mes voyants
L’autoradio qui fredonne
Une K7 d’un autre temps
D’un autre temps
D’un autre temps

Je veux de la turbostérone
Ton cœur en boîte à gants
Nos moteurs ronronnent
Se sentir incandescents
Ton désir klaxonne
T’as cassé tous mes voyants
L’autoradio qui fredonne
Une K7 d’un autre temps
D’un autre temps

Turbostérone
Ton cœur en boîte à gants
Nos moteurs ronronnent
Se sentir incandescents
Ton désir klaxonne
T’as cassé tous mes voyants
L’autoradio qui fredonne
Une K7 d’un autre temps
D’un autre temps
D’un autre temps

Paroles de Sébastien Delage et Anthony Iriart
×

Montmartre Mountain

Full denim, presque cow-boy
Dans la verdure de la métropole
Pas de blouson ce soir-là
Je suis presque nu devant toi

Je cigarette entre tes dents
J’éclaire ton sourire rougeoyant
Mon cœur pression décapsulé
Comme la bière blonde tiède à nos pieds

Baisers salés, baiser houblon
La moiteur sous ton ceinturon
Nous cachés derrière un buisson
Braqueur me déclenche un frisson

Mets tout tes doigts sur ma détente
Nos corps penchés dans la descente
Viens cribler-égratigner
Au Sacré-Cœur, mon cœur sacré

Sous ton tanktop, tendu ton colt
En attente de ma riposte
Je glisse ma main dans ton holster
Je ne vois même plus passer les heures

Est-ce de l’amour que je devine
Quand je t’embrasse sur ma colline
Le plus beau pays de Cocagne
C’est le vertige de ma montagne

Comme je t’ai attendu
Sous nos yeux la ville étendue
Vertigo dans les hauteurs
Mon macho franc-tireur
Toi mon bel inconnu
Tu m’as aimé à même la rue
Désarmé par tes ardeurs
Mon macho, mon sniper

Duel d’amour au crépuscule
La fin du jour, tout Paris brûle
Agrippé à ton bandana
Basilique en panorama

Dans ton cou recouvert de sueur
Je sens ton pouls et ton odeur
Tu me dis que je suis ton Paris-Texas
Quand on salive quand on s’embrasse

Je serais ton paquet de Marlboro
J’suis pas ton premier rodéo
Un cœur à cœur bourreau des corps
Au Sacré-Cœur la petite mort

Une seule balle dans ton barillet
Les lampadaires qui vacillaient
N’était-ce qu’un doux rêve éveillé
Dans la chaleur d’une nuit d’été

Comme je t’ai attendu
Sous nos yeux la ville étendue
Vertigo dans les hauteurs
Mon macho franc-tireur
Toi mon bel inconnu
Tu m’as aimé à même la rue
Désarmé par tes ardeurs
Mon macho, mon sniper

Je ne t’ai jamais revu
Ça n’était que des balles perdues
Montmartre en cinémascope
Mon cœur dans un hold-up

Paroles de Sébastien Delage et Anthony Iriart
×

Interlude

C’était toujours toi au volant. Jamais un coup d’œil dans le rétroviseur, ni l’envie de regarder dans les angles morts pour voir si j’y étais. Tu ne m’as jamais donné l’autorisation de passer la 6ème. Tu as serré virage à droite, tu t’es crashé au fond de mes entrailles plus d’une fois, épargnant mon cœur. Ton bolide ne me fait plus autant d’effet qu’au début de la course. T’étais en première ligne et tu as fini dernier au rallye des sentiments. Tu n’as jamais compris que la bagnole ce n’était pas qu’une simple carcasse froide et métallique. L’odeur de mon essence, pourtant ça valait bien un demi-tour.

Texte d'Anthony Iriart
×

Romance Winchester

T’as voulu jouer du barillet
C’est sûr que tu m’as pas raté
Si on pouvait rien qu’un instant
Tout arrêter et qu’on se rende
J’ai enlevé la sécurité
Mais t’as tiré le premier coup
Sans doute je l’ai un petit peu cherché
La balle s’est logée dans mon cou

Regarde la somme de nos balles
Le corps en 38 spécial
Est-ce de l’amour ?
Le cœur percé à jour

Sur scène de crime on cherche toujours
D’autres raisons que seul l’amour
Les traces de sang, les résidus
D’intentions et les balles perdues
T’as bien caché toutes tes ogives
Never forget always forgive
C’est une romance Winchester
Tu m’as en joue, je joue, je perds

Regarde la somme de nos balles
Le corps en 38 spécial
Est-ce de l’amour ?
Le cœur percé à jour

Le cœur, le cœur, le cœur
Le cœur percé à jour
Le cœur, le cœur, le cœur
Le cœur percé à jour
Le cœur, le cœur, le cœur
Le cœur percé à jour
Le cœur, le cœur percé à jour

Même si je suis très loin d’être un ange
Rien de romantique dans tes phalanges
La passion pour masquer tes crimes
C’est toujours moi que tu abîmes
T’as un alibi en béton
Dans mon viseur tu joues au con
Énième fois que tu fais l’innocent
Tu ne m’aimes que s’il y a du sang

Regarde la somme de nos balles
Le corps en 38 spécial
Est-ce de l’amour ?
Le cœur percé à jour
Regarde la somme de nos balles
Le corps en 38 spécial
Est-ce de l’amour ?
Le cœur percé à jour
Le cœur percé à jour

Tu m’as eu à la roulette russe
Le dernier coup un peu par ruse
C’est la menace de la gâchette
Une fin en Full Metal Jacket

Le cœur, le cœur, le cœur
Le cœur percé à jour
Le cœur, le cœur, le cœur
Le cœur percé à jour
Le cœur, le cœur, le cœur
Le cœur percé à jour
Le cœur, le cœur percé à jour

Paroles de Sébastien Delage, Clément Grelot et Jean Mathat-Christol
×

Sport

Encore un effort
On est presque arrivés
Fils tu feras du sport
Ça va t’éduquer
Faut sculpter ce corps
Moi j’l’ai fait à l’armée
Quand je te vois dehors
Je peux même plus te regarder

Je suis toujours pas sûr
De ce que voulait mon père
Que je sois un dur
Que je joue à la guerre
En bon petit soldat
Qui s’intéresse aux filles
Pas l’idée que tu te fais de moi
Un petit garçon fragile

Encore un effort
Au gymnase du lycée
Battre le record
Du choisi en dernier
Par tous ces cadors
Qui peuvent pas m’encadrer

Je suis toujours pas sûr
De ce que voulaient mes frères
Que j’aie fière allure
Que je sois ordinaire
Le match fini
J’traîne mes yeux au vestiaire
Schizophrénie
Mon désir à l’envers

Encore un effort
À la salle transpirer
Les pédés adorent
N’être bons qu’à baiser

Je suis toujours pas sûr
De ce que voulaient mes pairs
Que je cache mes fêlures
Que je sois plus solaire
Au fond ça me va
Tant que mon cœur vacille
Même si ça fait de moi
Un petit pédé fragile

Tes propres doutes
Venin en goutte à goutte
Comment m’aimer quand je vois que je te dégoûte
J’suis qu’un enfant usé
Par les insultes que tu redoutes
Que tu m’as répétées

Encore un effort
Encore un effort

Paroles de Sébastien Delage, Cédric Duroux et Jean Mathat-Christol
×

Tendr’ex

Je remplis mes poumons
De ton air et de ton odeur
De nos rires à l’unisson
De ta poussière de ta candeur
Tu sais les autres garçons
Ne veulent que mon bonheur
Et c’est sans contrefaçon
Sans jalousie presque sans peur
J’imagine à déraison
Tes formes et tes couleurs
Buvant au Carillon
Avec Christopher

À l’heure bleue
Où je me jette à bras ouverts
20 000 lieues sous les nuits
Dans mon esprit en guerre
Ceux qui partagent ma vie
Ne pourront rien y faire
Tendr’ex ton souvenir
Ton sourire circonflexe
Me manque à en mourir

Je renierai pour un temps
Toutes mes histoires d’amour
Je marcherai à contretemps
Au son de tes tambours
Mais à quoi bon le printemps
Sur mon béton tristesse
Rien ne sera plus comme avant
Sur le canal tendresse
Mes ambitions charnelles
Je les psychanalyse
Mes souvenirs obsessionnels
Je les idéalise
Et après un trop long silence
Où tout redevient flou
Tu reviens sur ma fréquence
Me donner rendez-vous

À l’heure bleue
Où je me jette à bras ouverts
20 000 lieues sous les nuits
Dans mon esprit en guerre
Ceux qui partagent ma vie
Ne pourront rien y faire
Tendr’ex ton souvenir
Ton sourire circonflexe
Me manque à en mourir
À l’heure bleue
Où je me jette à bras ouverts
20 000 lieues sous les nuits
Dans les bars et la bière
Ceux qui partagent mon lit
Ne pourront rien y faire
Tendr’ex ton souvenir
Ton sourire circonflexe
Ta bouche à entrouvrir

Paroles de Sébastien Delage, Clément Grelot, Anthony Iriart et Jean Mathat-Christol
Sébastien Delage
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Turbostérone
TURBOSTÉRONE
  • 01 Cœur Parking 3:49
  • 02 Film Catastrophe 4:03
  • 03 Game Boy 3:12
  • 04 Tribal Tattoo 3:41
  • 05 Mon Roméo Alpha 3:52
  • 06 Montmartre Mountain 3:03
  • 07 Interlude 1:33
  • 08 Romance Winchester 3:32
  • 09 Sport 4:01
  • 10 Tendr’Ex 5:42
Baise Platine
BAISE PLATINE
  • 01 Baise Platine 3:38
  • 02 Pas Encore Minuit 3:24
  • 03 Le Mat 3:58
  • 04 Karaokétamine 3:05
  • 05 Émilie 3:27
  • 06 Lithium 3:48
  • 07 Désir Canicule 3:43
  • 08 Trop Souvent Oui 3:42
  • 09 Montée d’Amour 5:52
Rien Compris
RIEN COMPRIS
  • 01 Rien Compris 4:11
  • 02 Jamais Dansé 3:34
  • 03 Qu’est-ce que tu crois ? 3:18
  • 04 Une Longue Histoire 3:00
  • 05 Dale Cooper 3:40
  • 06 Du Bruit Encore 3:17
  • 07 Polyamoureux Transi 3:07
  • 08 L’Ossau 4:25
  • 09 Spectaculaire 4:40
  • 10 La Ballade de Jean-Louis 2:39
Fou
FOU
  • 01 Les Garçons de l’Été 3:34
  • 02 Banlieue 3:21
  • 03 Chanson de Baise 3:10
  • 04 Ta Musique Brésilienne 3:54
  • 05 Fou 3:37
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